Conférence-débat “Artistes Lesbiennes…” – Mercredi 23 février 2011

Conférence-débat “Artistes Lesbiennes…” – Mercredi 23 février 2011

Date : mer 23/02/2011 Age : 18+ Horaire : 20:00 Lieu : Où :

“Artistes lesbiennes, Domaine des arts plastiques, Paris, fin XIXe-début XXe s.”

Un sujet d’Arlette PERRIN, avec la participation de Sylvie MEINIER

Devant une œuvre d’art que peut-on avoir à faire du statut amoureux de l’artiste, de sa « préférence sexuelle » ? Rien, semble-t-il et d’ailleurs se pose-t-on la question ? On regarde l’œuvre, on pense qu’elle vaut en elle-même. Cette posture, celle d’une histoire de l’Art « classique » repose majoritairement sur des notions d’esthétique, de « Beauté ». Ce discours sur l’art élude les valeurs occidentales, patriarcales et hétéro-normées qui le constituent. En se référant à l’origine du mot « art » qui s’entend comme « façon d’être et façon d’agir », n’est-il pas nécessaire de considérer « d’où parle » l’artiste comme un critère constitutif significatif de sa production ? Or, sur une scène artistique à dominante masculine, de surcroît à cette période, le lesbianisme ne constitue pas une simple anecdote qu’il s’agit d’ajouter à une biographie. Et il est intéressant pour le moins d’autoriser un questionnement sur le sujet.

Ce travail offre une première vision synoptique de la situation des artistes lesbiennes à Paris entre 1850 et 1930. Il dresse un inventaire des artistes, du contexte de production des œuvres, de leur postérité et ouvre des pistes de réflexion, notamment sur « la visibilité active » des artistes lesbiennes. Par-delà l’idée « d’un art lesbien », d’un courant artistique spécifique, c’est plus exactement la notion de culture lesbienne qui nous intéresse comme étant constitutive de la culture collective.

L’auteure, Arlette PERRIN, historienne d’art, a publié au Comité des Travaux Historiques et Scientifiques (Paris), aux Presses Universitaire de Grenoble ; elle rédige ponctuellement des chroniques d’art dans le mensuel Lesbia Mag (Paris) et a participé à l’ouvrage Paris, au nom des femmes (Descartes, Paris).

Ce travail est réalisé avec la participation de Sylvie Meinier, agrégée d’Histoire, licenciée en Histoire de l’Art.

Louise Abbéma, Portrait d’une jeune femme, v. 1880-90

Louise Abbéma, Portrait d’une jeune femme, v. 1880-90

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Prix libre

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Source de l’article : Indymedia Grenoble

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