Lutte contre l’homophobie – Grenoble classée 8ème des villes de France

Lutte contre l’homophobie – Grenoble classée 8ème des villes de France

Gay Grenoble le ven 12/04/2013 | 0 commentaire

  

 

Lutte contre l’homophobie

Grenoble classée 8ème

des villes de France en 2012

 

D’après une étude effectuée tout au long de l’année 2012, République & Diversité et le Comité IDAHO ont élaboré l’idahomètre, baromètre mesurant la contribution des municipalités à la lutte contre l’homophobie.

Lutte contre l'homophobie - Classement des villes de FranceCette analyse s’est faite sur les 50 plus grandes villes de France.

Grenoble se classe 8ème au classement avec un score de 42 et une note B+.

Remarquons que Lyon est classée 16ème avec un score de 19,5 et une note de C+ ou un peu mieux Montpellier, 10ème pour un score de 40,5 et une note B+.

Marseille qui accueille l’EuroPride au mois de juillet 2013 est classée 23ème ex-aequo avec un score de 8 et une note D+ !

La capitale, Paris (pour ceux qui ne le saurait pas), se classe 1er ex-aequo avec Amiens avec un score de 70 et une note A+.

Cette étude, en plein débat national sur le mariage pour les couples de même sexe, montre qu’il est nécessaire de lutter contre l’homophobie aussi au niveau local.

Ce classement permet de répondre à ces questions : qu’en est-il des autres sujets qui constituent la vie quotidienne ? En matière de sécurité, d’éducation, de culture ou de santé, par exemple, les villes mettent-elles en place des politiques publiques permettant de mieux lutter contre l’homophobie ?

Ces notes s’inscrivent dans le cadre de l’Agence de Notation Citoyenne.

A la différence des agences de notation classiques, Sandard & Poor’s ou Moody’s, par exemple, celle-ci se fonde non pas sur des valeurs financières, mais sur des valeurs éthiques et républicaines.

 

Deux objectifs précis :

 

L’idahomètre répond à deux objectifs précis :

  1. Evaluer l’action des grandes villes de France contre l’homophobie,
  2. Inciter fortement les municipalités à améliorer leur action dans ce domaine.

 

Méthodologie

 

Les villes ont été évaluées sur la base d’un questionnaire qui comporte deux parties : la première concerne les politiques internes, process RH et formation, sur 30 points.

La seconde, sur 70 points, concerne les politiques publiques : soutien à la société civile, état civil, prises de position publiques, éducation, sécurité, santé et prévention sida, sports et loisirs, action sociale, politique de la ville, culture.

Le total fait donc une note sur 100 points.

Le recueil des données se fait à partir :

  • des réponses des villes,
  • des réponses des associations locales,
  • des enquêtes sur le terrain,
  • des enquêtes sur Internet.

Tous ces éléments permettent d’identifier non pas les villes les plus gay-friendly (celles où il y aurait le plus de lieux de convivialité homosexuelle, ce qui ne dépend pas vraiment des élu-e-s), mais les municipalités qui mettent en œuvre le plus de moyens pour lutter contre l’homophobie.

 

Malgré un bon positionnement à Grenoble, la situation est grave, par ailleurs

 

Quand on évoque la lutte contre les discriminations, le regard est souvent focalisé sur ce que font les gouvernements, les ministères, mais il faut examiner aussi ce qui se passe en dessous des radars de la visibilité médiatique.

Et quand on s’en soucie, on découvre une situation inquiétante, qui nécessite une véritable prise de conscience, un sursaut immédiat et une réaction forte.

 

L’homophobie est un délit

 

L’homophobie est un délit. Lutter contre l’homophobie n’est pas une « option », une attitude « cool » et « branchée », un « luxe » que seuls pourraient se permettre certains élu-e-s ici et là.

Lutter contre l’homophobie, c’est contribuer à l’égalité. C’est un devoir républicain.

Gambetta

Le rôle de la République ne consiste pas à reconnaître des égaux, mais à en faire…


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